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Saumon : une enquête de 60 Millions de consommateurs révèle comment bien le choisir

Quand il est question de sushi, de tartare ou encore de sashimi… On pense sans nul doute aux saumons. On l’apprécie de manière générale sous toutes ses formes : fumé, cru, cuit et dans mille et une recettes.

Illustration : "Saumon : une enquête de 60 Millions de consommateurs révèle comment bien le choisir"

60 millions de consommateurs a récemment mené une enquête approfondie sur la contamination des poissons par les métaux lourds et autres polluants. Parmi les différentes espèces de poissons analysées, il a été constaté que les saumons étaient l'un des moins contaminés. Voici les résultats !

Zoom sur l’importance de l’origine des saumons

L'origine du saumon est un facteur crucial lorsqu'il s'agit de sa teneur en métaux lourds et en polluants. Les saumons provenant de régions peu industrialisées ou de zones où la pollution de l'eau est limitée sont généralement moins contaminés.

Les saumons d'élevage provenant de pays comme la Norvège et le Chili sont souvent réputés pour leur qualité et leur faible contamination. On les pointe du doigt depuis plusieurs années en raison de leur élevage intensif et de leurs nombreuses traces de polluants. Toutefois, ces saumons affichent à l’heure actuelle une meilleure composition.

À l’inverse, le saumon écossais est en déclin, avec des concentrations de mercure non négligeables. On peut citer en guise d’exemple le saumon Casino Bio. Heureusement, le taux s’avère minime pour ne pas présenter un danger pour notre santé, mais reste moins intéressant que le saumon norvégien.

Opter pour les saumons fumés ou la truite ?

À chacun sa préférence ! De manière générale, la truite est moins grasse que les saumons et plus abordable. Mais, sur le plan gustatif, ces deux poissons sont similaires, au point qu’il est parfois difficile de faire la différence. Côté label, le Label Rouge se place en haut du podium pour sa qualité gustative, là ou les produits « bio » déçoivent en termes de goût et de couleur.

Pour le sel, la truite est souvent moins chargée que les saumons, surtout si vous faites l’achat d’un poisson d’entrée de gamme. Pour bien trancher entre la truite et le saumon, il faut prendre en considération le label, la qualité des tranches, la dégustation…

Concernant les conséquences écologiques, 60 millions de consommateurs alerte contre l’impact écologique important quant à la consommation de saumons. N’oubliez pas que cette mise en garde touche également ceux portant le label « bio ».

Les précautions à prendre

Bien que les saumons soient considérés comme l'un des poissons les moins contaminés, il est toujours recommandé de prendre certaines précautions. Les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que les jeunes enfants, doivent être particulièrement attentifs à leur consommation de poissons contenant des métaux lourds.

Ils devraient éviter les espèces de poissons les plus contaminées, même si elles sont consommées de façon occasionnelle. Les experts recommandent de consommer du saumon deux à trois fois par semaine pour bénéficier de ses qualités nutritionnelles sans dépasser les limites acceptables de contamination.

Il est également conseillé de varier les sources de poisson pour minimiser l'exposition à des polluants spécifiques. Par ailleurs, il faut privilégier les méthodes de cuisson saines, comme la cuisson à la vapeur ou la grillade. De cette manière, on peut réduire les apports en graisses supplémentaires.